Frères d’âme, David Diop

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J’attendais avec impatience la sortie de ce livre qui parlait de la guerre du point de vue d’un tirailleur sénégalais. Je n’ai malheureusement pas apprécié cette lecture, j’ai trouvé le style répétitif et surfait. Par la vérité de Dieu, je ne supportais plus cette phrase au bout de 60 pages. De plus, j’ai eu de la peine à saisir certaines des métaphores, comme les descriptions de la Tranchée comme sexe féminin (really ?).

J’ai ensuite écouté la présentation de David DIOP, il a dit avoir voulu écrire ce livre après avoir lu des lettres de poilus. Je suis alors allée lire des lettres de poilus, pour tenter de comprendre la démarche de l’auteur. Les lettres sont effectivement écrites sur un ton familier, presque du langage parlé, en abordant les souffrances et les atrocités avec une sorte de recul ou de banalisation de l’affreux. David DIOP voulait que son livre soit comme une missive d’un tirailleur sénégalais; de telles missives n’étant aujourd’hui pas accessibles ou inexistantes.

Alfa Ndiaye, le narrateur, nous écrit son amitié avec son plus que frère (c’est surtout beaucoup à travers ce prisme que ce livre est présenté). Je dois dire que je n’ai pas été particulièrement touchée par cette amitié, ça n’a pas été pour moi le point central de ce livre. J’ai surtout lu la violence de la guerre et sa folie. Alfa Ndiaye n’a que 20 ans, il est à peine adulte et jeté au plein cœur de l’horreur, à en perdre la tête. La partie la plus touchante est la partie où il évoque ses souvenirs de Gandiol au Sénégal, surtout le moment où il raconte sa séparation avec sa mère partie à la recherche de son père perdu. 

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